La ficelle : Schéma
narratif
1- Situation initiale :
Dans un
village (Goderville), un paysan appelé Maître Hauchecorne se dirige vers la
place du marché Au milieu du chemin une ficelle attire son attention et lui
paraît d'une utilité quelconque. Il a été aperçu par un de ses rivaux qui se
plantait devant sa porte.
2- Événement perturbateur :
Chez
Jourdain, l'aubergiste on entend une voix qui se répète informant et déclarant
au public la perte du portefeuille de Maître Houlbrèque.
3- Péripéties :
Plusieurs
péripéties apparaissent le long de l'histoire :
a)
Péripétie
n°1 :
convocation de Maître Hauchecorne.
Finissant tranquillement son déjeuner, Maître Hauchecorne
entend son nom prononcé par le brigadier de la gendarmerie ; on le demande
auprès du bureau de M. le maire.
b)
Péripétie
n°2 :
accusation de Maître Hauchecorne.
La surprise de Maître Hauchecorne fut grande quand il
entendit le maire en train de l'accuser d'avoir ramassé le portefeuille de
Maître Houlbrèque.
c)
Péripétie
n°3 :
accusation étayée par un témoin visuel.
Le maire dit au Maître Hauchecorne qu'un témoin d'honneur
l'a vu. La surprise devint plus grande.
d)
Péripétie
n°4 : remise
du portefeuille au Maître Houlbrèque.
Le lendemain Marius Paumelle, valet de ferme de maître
Breton, remet le portefeuille à Maître Houlbrèque.
e)
Péripétie
n°5 : refus
absolu de croire Maître Hauchecorne.
Se sentant humilié de subir une telle accusation, par
simple menterie, Maître Hauchecorne ne cesse de conter son aventure aux gens
ici et là. Malheureusement nul ne veut le croire. On le soupçonnait d'avoir
pris le portefeuille puis de l'avoir envoyé à Maître Houlbrèque par un autre.
f)
Péripétie
n°6 : maladie
de Maître Hauchecorne.
Maître Hauchecorne finit par s'effondrer et tomber malade
: il en est alité.
4- Dénouement :
Maître
Hauchecorne affronte des gens qui le prennent pour un malin. Croire sa version
leur parait ridicule.
5- Situation finale :
Maître
Hauchecorne est alité et écrasé par un sentiment d'injustice et une malédiction
du coup monté contre lui par le moyen d'une simple menterie. En prononçant ses
phrases de « plaidoirie » il se reposa pour toujours.