L’enseignement marocain et les
nouvelles réformes, peuvent-ils améliorer les compétences humaines ?
Introduction :
L’enseignement est une vieille
histoire ! La nature dans sa splendeur, nous confirme chaque jour que le
monde est une affaire d’enseignement. Chaque être vivant apprend à sa
descendance à évoluer en ce monde. Cela revient à dire que chacun, essentiellement
pour les humains, devra être en mesure de vivre et participer au développement
de la société. Enseigner c’est faire apprendre un certain nombre de mécanismes
et de réflexes, qui permettent à l’individu d’évoluer au sein du groupe, et à
partir d’un certain nombre de critères, faire évoluer la société. Ces critères
sont en fait les besoins du groupe pour atteindre les objectifs décidés par les
leaders. Mais qui parle de leadership, parle de compétences qui permettent de
définir l’être comme étant apte à commander a la destinée de l’autre.
L’enseignement étant indissociable de l’encadrement, il existe de ce fait un
lien étroit entre la situation et l’individu. La vie individuelle ou collective
est une notion d’espace temps. Aussi chaque région, chaque nationalité affirme
des besoins qui lui permettent de se faire une place, si possible de choix, au
sein de « la société des nations ». Il est donc compréhensible que
l’émulation dirige les affaires de notre monde, essentiellement depuis que l’on
parle de village global, ou de globalisation.
Pour ce
faire chaque nation, avide de se placer dans le rang des meilleurs, adapte la
formation, donc l’enseignement, de ses cadres à la situation du monde.
Conscient
de cet état de fait, le Maroc a opté pour une réforme de l’enseignement, qui
viserait à long terme à lui permettre d’améliorer ses compétences humaines.
Mais les réformes décidées, sont-elles à même de répondre aux attentes ?
I –L’ETAT
DES LIEUX DE L’ENSEIGNEMENT AU MAROC :
1-1 ECHEC DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE :
Sans entrer dans des détails et des
statistiques trop techniques, la réalité de notre enseignement frise la
catastrophe car l’échec de l’enseignement supérieur résulte de celui du
primaire qui, dans sa forme actuelle, est en pleine débâcle.
Deux indices prouvent sans doute cet
échec ; le taux très élevé de l’analphabétisme, et le nombre hallucinant
de diplômes chômeurs au Maroc. Notre enseignement est en effet basé sur la
mémoire et les différentes réformes qu’il a connu n’ont apporté aucune
amélioration aux capacités des étudiants à s’émanciper dans un travail
intellectuel. Si l’on regarde en arrière, il apparaît hélas que trois générations
de marocains ont été sacrifiées car les différentes réformes n’ont jamais pris
en considération les besoins du Maroc en compétences.
Notre système d’enseignement primaire est
scindé en deux : un système destiné à la masse, certes gratuit, mais considéré
comme bas de gamme ; celui du public. Des infrastructures vétustes pour la
majorité héritée de la période du protectorat, ne répondent plus aux exigences
de la modernité. Des enseignants pauvrement formés, font face à des classes
surpeuplées, une moyenne de trente à quarante élèves, qui se démotivent
rapidement et démissionnent de leur rôle de formateurs. En parallèle, il y a un
enseignement haut de gamme, que seule 5% de la population a le privilège d’y
accéder, celui privé et semi-public. Ces deux secteurs n’ont pu répondre
correctement à la pressante question de la modernité et du progrès pour sortir
le pays du sous développement. Une première remarque
S’impose
à ce niveau ; le taux très élevé des élèves qui désertent les bancs de
l’école avant l’âge obligatoire de quinze ans. La responsabilité incombe en
premier lieu à L’absence d’une formation continue à l’enseignant. Ce dernier a été formé, comme la plupart des
cadres marocains à être un très bon exécutant, loin de toute notion
d’encadrement qui suppose un suivi de tous les jours et au cas par cas. Ensuite
il y’a aussi la démission quasi-totale de la société. En premier lieu les
parents qui, à quelques établissements près, sont absents de tout contact avec
l’école. Ils ne peuvent, de se fait, pallier la carence de l’encadrement et se
plient à la fatalité, aidant ainsi à grossir le nombre d’enfants travaillants
en bas âge. La société civile, quant à elle, a été marginalisée pendant plus de
trente ans. Les organisations non gouvernementales qui travaillent depuis les
années quatre vingt-dix sur le terrain, font de leur cheval de bataille
l’éradication de l’analphabétisme et la scolarisation de la femme en milieu
rural. Seulement, le fait est que notre société par la force des choses est
devenue trop attentiste, et les objectifs à atteindre avant 2010, réduire le
taux d’analphabètes à 24%, semblent utopiques. Il y a enfin l’enseignement
prodigué qui s’appuie sur des manuels scolaires qui ne reflètent pas la réalité
de la société marocaine. Le système de l’Arabisation n’a pas pris en compte
l’ouverture sur le monde extérieur, ni le fait que les nouvelles technologies
de l’information ne parlent pas arabe. Parti d’un système français, notre
enseignant s’est orienté vers l’arabe, pour enfin se rendre compte qu’il
fallait inclure une ou plusieurs langues étrangères. Ne sachant plus sur quel
pied danser, les élèves qui évoluent vers le cycle universitaire sont
prédisposé à l’abandon tant leur culture générale est faible.
1-2 Echec de l’enseignement supérieur :
Cela
nous amène à nous pencher sur l’état de l’enseignement supérieur. Le choix a
été orienté vers les sciences et la technique. Un enseignement judicieux, mais
très mal appliqué. La formation de nos cadres et ingénieurs est portée sur la
théorie ne laissant aucune part à la pratique. De plus nos ingénieurs, comme le
reste de nos cadres d’ailleurs, sont de bons exécutants, dénués de sens
artistique et sans culture générale, qui font généralement de piètres managers.
Là,
une fois encore, l’enseignant, est mis en cause. Devenu un simple
fonctionnaire, il se préoccupe plus de sa bourse que de ses devoirs envers les
étudiants. Les cours prodigués sont pour la majorité académiques, qui ne
laissent aucune initiative à l’étudiant qui devient passif, comptant uniquement
sur la restitution de ce qu’il a appris pour réussir. L’analyse et la synthèse
en vigueur dans l’enseignement européen depuis le 18ème siècle,
n’ont pas lieu de cité dans notre enseignement. Chose plus grave encore, est
l’absence de méthodologie dans les travaux de nos futurs cadres, ce qui rend
les thèses, surtout celles du doctorat, d’un niveau intellectuel
particulièrement bas.
Le
constat d’échec de l’enseignement au Maroc a amené l’élite des enseignants et
chercheurs à réfléchir sur le moyen adéquat pour remédier à cet état de fait.
La nouvelle réforme est conçue pour y répondre.
II-
La reforme actuelle, vient à point nommé pour apporter de nets
changements à l’enseignement au Maroc ; du primaire à l’universitaire.
2-1 La réforme de l’enseignement primaire :
Cette réforme est
articulée en deux cycles :
Le premier
Cycle de l’Ecole Primaire, d’une durée de deux
années, a pour objectif principal la consolidation et l’extension des
apprentissages du préscolaire, pour faire acquérir à tous les enfants
marocains, arrivant à l’âge de huit ans, un socle commun et harmonieux
d’Instruction et de socialisation, les préparant à poursuivre, avec un maximum
d’égalité des chances, leur apprentissage aux niveaux d’enseignement ultérieur.
Outre,
l’approfondissement des processus d’instruction et de socialisation amorcés au
préscolaire, le présent cycle visera tout particulièrement :
* L’acquisition des
connaissances et aptitudes de base de compréhension et d’expression écrite et
orale en langue arabe,
* L’initiation à
l’usage d’une première langue étrangère,
* L’acquisition des
notions de base de prévention sanitaire et de protection de l’environnement,
* L’épanouissement des
capacités iconiques, graphiques et ludiques,
* L’initiation aux
notions d’ordre, de classement et de sériation, notamment à travers des
manipulations d’objets concrets.
* L’appropriation des
règles de vie en société et des valeurs de réciprocité, de coopération et de
solidarité.
Le Second
Cycle de l’Ecole Primaire, d’une durée de
quatre années, sera ouvert aux enfants issus du premier cycle de cette même
école.
Ce cycle aura pour
objectifs principaux. Le développement
poussé des habilités des enfants et l’épanouissement précoce de leurs
capacités, notamment à travers :
* L’approfondissement
et l’extension des apprentissages acquis aux cycles précédents notamment sur
les plans religieux, civiques et éthiques ;
* Le développement des
habilités de compréhension et d’expression, en langue arabe, nécessaires à tous
les apprentissages disciplinaires ;
* L’apprentissage de la
lecture, de l’écriture et de (expression dans la première langue
étrangère) ;
* Le développement des
structures opératoires de l’intelligence pratique, notamment par l’application
des opérations concrètes de sériation, classification, numération, calcul et
orientation spatio-temporelle, ainsi que les méthodes de travail ;
* La découverte des
notions, des concepts, des systèmes et des techniques de base appliquées à
l’environnement naturel, social et culturel immédiat de l’élève, y compris les
affaires locales et régionales ;
* Une première
initiation aux technologies modernes d’information, de communication et de
création interactive ;
* L’initiation à
l’utilisation fonctionnelle d’une deuxième langue étrangère, en centrant, au
départ, sur la familiarisation orale et phonétique.
2-2 La réforme de l’enseignement supérieur :
Les
objectifs de la nouvelle réforme consistent à introduire un enseignement
flexible, modulable et prospectif avec par conséquent des passerelles entre les
champs disciplinaires, le monde du travail et le monde universitaire. Une
meilleure information des étudiants sur les types et contenus des études
universitaires ainsi que la mise en pratique d’un système d’orientation des
étudiants à tous les stades de l’enseignement universitaire constituent une
pièce maîtresse de cette réforme.
Une
autre nouveauté de cette réforme est l’organisation de l’enseignement supérieur
par semestre, par filière et par module en veillant à prodiguer à l’étudiant un
quantum horaire donné eu égard aux normes internationales. Cette nouveauté
serait à même de permettre aux étudiants marocains de poursuivre leurs études
dans les établissements universitaires étrangers.
Aussi,
la réforme, en introduisant une plus grande autonomie des établissements
universitaires, dynamiserait-elle la recherche, l’innovation et la compétitivité.
Les premières assises nationales pédagogiques se sont tenues à Marrakech les 16
et 17 janvier 2003 sous la présidence du Ministère, de l’Enseignement
Supérieur.
Ces
deux jours ont abouti à l’adoption de l’architecture pédagogique globale et les
dénominations des diplômes nationaux, du cahier national des normes
pédagogiques et des descriptifs des modules.
L’architecture
pédagogique fut élaborée et conçue à partir des principes suivants :
*
S’insérer dans une approche globale intégrant tous les cycles ;
* La
prise en considération des changements intervenus dans les systèmes
internationaux de formation supérieure en vue de faciliter la mobilité
nationale et internationale des étudiants ;
* Pour
des raisons pédagogiques, il a été décidé d’étaler les modules des Langues et
Communications tout au long du cursus au lieu de les concentrer au premier
semestre (comme le laissait entendre la première version de l’architecture
pédagogique) ;
*
Offrir, après une formation générale de base, deux types de filières : des
filières à caractère général et des filières à caractère
professionnalisant ;
*
Offrir des passerelles aux étudiants et aux membres du monde des affaires de
pouvoir réintégrer le monde académique après une expérience professionnelle ;
*
Prévoir les sorties diplômantes étalées sur les différents niveaux.
Aussi,
chaque filière nationale doit-elle comporter un tronc commun composé de modules
majeurs. Représentant 70% au moins du volume horaire de la filière, ainsi que
des modules spécifiques et ou optionnels. Le tronc commun étant conçu au niveau
national, les 30% restant sont décidés au niveau de chaque université. Toutes
les informations relatives aux modules, filières, passerelles pré-requis, modes
d’évaluation et de validation, ainsi qu’a l’architecture pédagogique globale,
sont appelés à être portées à la connaissance des étudiants.
La réforme apporte
certes des changements nécessaires pour améliorer le niveau de notre
enseignement, mais elle ne serait pas complète sans des mesures
d’accompagnement visant à améliorer les compétences humaines.
III- LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
DE
Des mesures
d’accompagnement allant de la démocratisation de l’université, et la refonte du
dispositif LMD, visent à améliorer les compétences humaines.
3-1 Démocratisation de l’université
La
nouveauté de la réforme, réside dans le mode de désignation des doyens et des
présidents d’Universités. Ceux-ci concurrent devant une commission
scientifique. C’est une étape importante qui fraie la voie vers de véritables
élections de ces responsables directement par leur confrère comme ce qui se
fait dans un grand nombre de régimes démocratiques. Les présidents des
Universités et les doyens sont appelés à remplir leur fonction pour au maximum
deux mandats de quatre ans chacun (les articles 15 et 20 de la loi 01/00). L’initiative laissé aux Universités, soutenue
par les textes (article 7 de la réforme prévoit la possibilité de recourir à
des professeurs associés du secteur privé), faciliterait et renforcerait les
relations entre le secteur privé et le monde universitaire.
La
réforme prévoit aussi l’institution d’une commission nationale de coordination
de l’enseignement supérieur ainsi que la mise en place d’une instance nationale
d’évaluation des filières qui est un organe indépendant. Côté évaluation, les
Universités sont appelées à présenter un rapport annuel de leurs activités.
Cette transparence et cette approche participative inaugureraient une meilleure
émulation de l’Université marocaine en lui redonnant les moyens de remplir sa
fonction de locomotive de développement et de progrès.
3-2 le dispositif licence, master, doctorat (LMD) :
Le
dispositif LMD prévoit une architecture des études fondée sur trois grades :
Licence, Master et Doctorat.
Les
études sont organisées en semestres constitués par des unités d’enseignement.
Toutes les activités d’enseignement sont concernées par ce système de crédits y
compris les stages, mémoires, projets…
Ce dispositif
inclut aussi l’acquisition de compétences transversales, notamment la maîtrise
d’au moins une langue vivante étrangère, d’outils informatiques et d’outils
d’information et de communication. Il facilite la validation des études
supérieures faites dans une autre université européenne et la validation des
acquis de l’expérience personnelle et professionnelle. Les parcours sont
organisés en unités d’enseignement articulées entre elles en cohérence avec les
objectifs de formation. Ils comprennent des unités d’enseignement obligatoires
et, pour une part, des unités d’enseignement choisies librement par l’étudiant
sur une liste fixée par l’université et, le cas échéant, des unités
d’enseignement optionnelles.
Après
évaluation du niveau de l’étudiant, la formation propose, de manière adaptée,
un enseignement de langues vivantes étrangères et un apprentissage de
l’utilisation des outils informatiques. Aussi, afin d’assurer la cohérence
pédagogique, les universités définissent-elles les règles de progression dans
le cadre des parcours qu’elles organisent et, notamment, les conditions dans
lesquelles un étudiant peut suivre les diverses unités d’enseignement
proposées. Cette organisation permet les réorientations par la mise en œuvre de
passerelles.
Ce
dispositif est défini après délibération des composantes concernées de
l’université. Sa mise en œuvre est assurée par les équipes de formation
incluant également les tuteurs et les personnels concernés chargés de
l’accueil, de l’information, de l’orientation et de l’appui à l’enseignement,
il doit être accessible à chaque étudiant aux différentes étapes de son
cursus ; en particulier pour la phase initiale des parcours, il comprend
la désignation d’un ou plusieurs directeurs des études.
Chaque
étudiant doit bénéficier d’un dispositif d’accueil de tutorat d’accompagnement
et de soutien pour faciliter son orientation et son éventuelle réorientation,
assurer la cohérence pédagogique tout au long de son parcours et favoriser la
réussite de son projet de formation.
Un
diplôme s’obtient soit par acquisition de chaque UE, soit par application de
modalités de compensation entre UE (compensation par semestre). Au sein d’un
parcours de formation, les unités d’enseignement sont définitivement acquises
et capitalisables dès lors que l’étudiant y a obtenu la moyenne.
L’acquisition
de l’unité d’enseignement emporte l’acquisition des crédits européens
correspondants.
Le
grade de master sanctionne des parcours types en formation initiale ou continue
comprenant une voie à finalité professionnelle débouchant sur un master
professionnel et une voie à finalité recherche débouchant sur un master
recherche.
3-3 Les perspectives d’avenir :
Le
facteur qualité est d’autant plus important que de nos jours, à l’heure de la
globalisation et de l’interaction intense entre les espaces et les contrées, la
population cible est de plus en plus informée des produits et services qui lui
sont présentés.
Si
hier, on pouvait se permettre de présenter sur son marché national des produits
dont la qualité était problématique car il était possible de se
« barricader » derrière ses frontières nationales, cette possibilité
se réduit dans l’état actuel des choses à une peau de chagrin. La transparence
des marchés est une donne de plus en plus vérifiée et de plus en plus testée.
De ce fait, l’intérêt porté à la qualité de nos biens et services est devenu
une nécessité quasi vitale de nos institutions en particulier et de notre
société en général.
En
outre, la qualité est fortement tributaire d’une information et formation
fiables, pertinentes, disponibles et en temps réel. A ce niveau un grand effort
est à déployer pour s’acquitter de cette tâche forte périlleuse, et exigeante
un savoir-faire pointu. A propos de la formation, notre enseignement, supérieur
est acculé à œuvrer pour présenter sur le marché une ressource humaine à même
de relever les défis de la qualité et de la compétition à l’échelle à la fois
nationale et internationale.
Notre
réforme de l’enseignement supérieur est sous tendue par ce souci de permettre à
nos apprenants d’avoir toutes les chances d’une formation de qualité. La mise à
niveau de nos Universités, de nos Etablissements de l’Enseignement Supérieur est
une des préoccupations majeures afin de s’acquitter de la meilleure manière
possible de cette tâche.
S’acquitter
de la meilleure manière de cette tâche exige la participation de tout un
chacun, enseignant, étudiant, administratif et acteurs économiques et social,
En un mot la bonne qualité et la bonne information sont des produits humains.
La
fonction sociale et scientifique de l’Université et de l’enseignement supérieur
est largement tributaire des moyens mobilisés pour promouvoir la recherche
scientifique, le statut du chercheur et de régime indemnitaire. Ce sont des
questions éminemment politiques qui engagent à la fois le sort de la réforme et
partant de la société marocaine dans sa globalité.
Les mesures d’accompagnement à la nouvelle réforme sont la pour mettre
à la disposition des professionnels de l’enseignement, les bases nécessaires
pour l’amélioration des compétences humaines.
Conclusion
La
réussite de la réforme est tributaire d’une panoplie de conditions tels que
Elle
tendrait à devenir fréquente si l’on tient compte des changements permanents et
des évolutions de la société internationale. Nous sommes à l’ère de la
globalisation et l’interdépendance est de plus en plus une réalité. En 2012 une
zone de libre échange sera instaurée avec l’union européenne et les compétences
devront subir la pression de la concurrence. L’enseignement au Maroc est appelé
en urgence à subir des changements axés vers la recherche scientifique et
technique, ou l’université est appelée à jouer un rôle prépondérant.
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