Pour
bien comprendre ce qu'est une subordonnée, vous devez tout d'abord savoir ce
qu'est une proposition.
Chaque
phrase peut se découper en une ou plusieurs propositions. Chaque proposition a
pour "noyau central" un verbe (généralement conjugué).
Exemple
: Je suis
sorti de la maison quand il a commencé à
pleuvoir.
ü
On
appelle proposition
principale une proposition qui
ne dépend d'aucune proposition ET à laquelle se
rattachent une ou plusieurs propositions.
Exemple
: Quand j'ai
faim, je suis de mauvaise humeur!
ü
On
appelle proposition
indépendante une proposition qui ne dépend d'aucune proposition ET à
laquelle aucune proposition n'est rattachée.
Exemple
: Quand j'ai
faim, je suis de mauvaise humeur et je grogne!
ü
On
appelle proposition
subordonnée une proposition qui dépend d'une autre proposition. C'est
d'ailleurs bien pour cela qu'on l'appelle subordonnée (être subordonné à
quelqu'un ou quelque chose, c'est être dépendant).
Exemple
: Je lis
lorsque je n'ai pas sommeil.
Ø Les subordonnées complétives :
Ces subordonnées sont
dites essentielles, car elles occupent dans la phrase des fonctions
fondamentales C.O.D, C.O.I, sujet, attribut du sujet. On ne peut pas les
supprimer.
La subordonnée complétive se présente sous
trois aspects possibles :
1- La subordonnée
conjonctive introduite par « que ».
2- La subordonnée
interrogative indirecte.
3- La subordonnée
infinitive.
a) Termes
introducteurs
:
Conjonction de
subordination que ou à ce que et de ce que
b) Fonctions : sujet, attribut du sujet, C.O.D, C.O.I
Exemples :
§ Je crois qu’il
va pleuvoir. (COD
de « crois »)
§ Que tu
partes est
impossible. (Sujet de « est »)
§
Je m’attends à ce qu’il réagisse. (COI de « attends »).
§ Le principal
est qu’il ne tombe pas malade. (Attribut du sujet « le principal»)
c) Modes : Ces propositions subordonnées peuvent être à
différents modes :
-
à l’indicatif quand le verbe de la principale exprime une opinion, une certitude.
-
au subjonctif quand
la subordonnée est sujet, le verbe de la principale exprime une hypothèse, un
doute, une volonté, un sentiment.
Exemples :
§ Pierre avoue
qu’il a perdu au poker. (Indicatif : action certaine)
§ Il doute que
cette affaire réussisse. (Subjonctif : doute)
o La subordonnée interrogative indirecte :
La subordonnée
interrogative indirecte est amenée par un verbe qui exprime l’interrogation
ou l’ignorance (ignorer, se demander, dire, ne pas comprendre, ne pas
savoir, …)
a) Termes
introducteurs
:
Termes interrogatifs comme qui, que, ce
que, ce qui, de quoi, de qui, où, quand, quel, quelle …
Exemples :
§ Je me demande
qui a crié.
§
J’ignore ce qui se passe.
§ On se demande
s’il partira.
§ Je ne sais
pas de quoi vous parlez.
§ J’ignore quelle
chemise il porte.
b) Fonctions : toujours COD du verbe de la principale.
o La subordonnée infinitive :
La subordonnée
infinitive est introduite par des verbes de perception (voir, regarder,
entendre, sentir …, par certains verbes comme laisser, envoyer, faire et
par le présentatif voici).
a) Formation :
La proposition
infinitive a pour noyau un verbe à l’infinitif qui a son sujet propre,
un GN ou un pronom.
Exemples :
§ J’entends
Denis entrer.
§
Je l’entends entrer.
§ Je vois les
enfants partir.
§ voici les
enfants partir.
b) Fonctions : toujours COD du verbe de la principale.
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